Exposition • 4 femmes peintres, puissance et poésie

4 femmes peintres, puissance et poésie

Martine Cavoué, Béatrice Ducrest, Juliette Manolié, Jeanne Massart

L’Espace culturel Les Coureaux accueille quatre femmes, artistes peintres du Pays de Lorient.

Réunies par une passion commune, elles parlent de leur rapport à la peinture, comment cette discipline les accompagne, les nourrit, les obsède. Elles ressentent toutes cette même nécessité de poser sur la toile des couleurs, les appliquer, les gratter, les superposer, les effacer, dans le but d’obtenir un équilibre, renouveler le geste jusqu’à traduire l’émotion.

Martine Cavoué et Jeanne Massart ont toutes deux suivi les cours de Jean-Yves Boislèves à l’Ecole des Beaux-Arts de Lorient puis ceux de l’atelier de Christian Halna du Fretay.

Béatrice Ducrest est une artiste qui vit et travaille entre Lyon et Larmor-Plage. Formée aux écoles des Beaux-Arts de la ville de Lyon, elle fait ses gammes en pratiquant le modèle vivant.

Juliette Manolié est une artiste franco-américaine autodidacte diplômée en histoire de l’art et en lettres françaises. Après une longue carrière principalement dans l’enseignement, elle a commencé son parcours d’artiste à plein temps en 2019.

On peut retrouver leurs œuvres en galeries, sur des sites d’exposition en ligne, nombre d’espaces culturels leur ouvrent également leurs portes ; elles participent aussi régulièrement à des salons artistiques.

Martine Cavoué

« Je travaille la peinture à l’acrylique à la brosse et au couteau sur des fonds colorés préparés à l’avance. Je dessine au pinceau dans la couleur. Je crée mes compositions dans une gestuelle dynamique et libre. Le corps et l’émotion guident mon geste. Je compose et recompose pour libérer mon dessin et ensuite trouver l’harmonie dans la couleur ».

Béatrice Ducrest

« Faire et refaire, explorer de nouvelles zones, transcrire l’émotion visuelle à grands traits de pinceaux, traduire sa vision d’un lieu ou d’une scène prise sur le motif et finir la toile à l’atelier.
Lâcher, retenir, recouvrir, recommencer et soudain s’arrêter car l’équilibre est trouvé…
Préférer la spontanéité, l’énergie, à une peinture figée.
Réfléchir tout en laissant son intériorité et sa spontanéité s’exprimer ».

Juliette Manolié

« Mes tableaux contiennent des éléments qui permettent au spectateur de rentrer dans un espace visuel quelque peu hermétique. Avec les formes que l’oeil reconnaîtra, une association libre pourra s’opérer. Je m’intéresse au moment où le spectateur commence à écouter ces chuchotements visuels, quand la possibilité d’une conversation muette s’ouvre. La peinture me demande une sorte d’écoute visuelle : des formes qui émergent, les couleurs qu’elles exigent, de l’espace qui leur faut pour respirer.
La tension entre l’inconscient et l’intentionnel est à la source de mon travail de peintre ».

Jeanne Massart

« La peinture est un langage qui me correspond, je simplifie le trait pour privilégier la couleur qui est pour moi le reflet des émotions de la vie. Je souhaite que mes tableaux soient une invitation au rêve, joyeuse et colorée. Je ne cherche pas à retranscrire le réel, je veux mettre de l’imaginaire dans ma peinture.
Je commence souvent par des aplats puis je laisse la place à l’aléatoire et au hasard dans la spontanéité du geste, je privilégie la peinture acrylique qui me permet des allez retour. La peinture par la matière et le geste fait émerger le sujet de manière spontanée ».

Entrée libre.